Les bols chantants, aussi connus sous les noms de bols tibétains ou bols himalayens sont utilisés depuis des temps très anciens au Népal et au Tibet, principalement par les moines Bouddhistes dans la méditation. Au Japon et au Vietnam, les bols chantants sont utilisés pour accompagner les chants lors de cérémonies ou pour marquer un moment de changement lors d’une activité.
De nombreuses théories existent sur l’apparition des bols chantants, des érudits attribuent leur origine à un certain peuple « Bôn », des nomades qui auraient peuplé l’Himalaya avant la période du bouddhisme, alors que d’autres pensent que les premiers bols chantants seraient venus de l’Inde. En fait, très peu de choses sont connues concernant l’origine de ces mystérieux instruments car à ce jour aucune trace écrite n’a jamais été trouvée à leur sujet. Cependant, certains bols tibétains très anciens ont été découverts dans les régions Himalayennes datant du 9ème ou 10ème siècle de notre ère.
Fabrication
Il est dit que les bols chantants, façonnés par les moines forgerons, étaient traditionnellement composé d’un alliage de sept métaux correspondants aux sept planètes :
Or : Soleil
Argent : Lune
Mercure : Mercure
Cuivre : Vénus
Fer : Mars
Étain : Jupiter
Plomb : Saturne
C’est la combinaison, en quantité plus ou moins importante de ces métaux qui confèrent à chaque bol son timbre et ses effets spécifiques.
Les bols chantants ne varient pas seulement dans les proportions des métaux qui les composent mais aussi dans leur forme. On trouve ainsi une grande variété de bols chantants : les bols ‘kopré’ évasés, les bols plats, les bols ‘gulpa’ aux rebords recourbés, les bols à bords plus hauts, etc. Parfois également, certains bols sont gravés d’une ou plusieurs lignes, d’autres sont peints de symboles de bon augure tel que le ‘dorje’ ou le troisième œil, et d’autres encore sont marqués de mantras sacrés.
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